Incroyable ! Cisco s’apprête à débourser 28 milliards pour s’offrir ce géant de la cybersécurité !

Christophe lesaint

  • Cisco Systems Catalyst 9500 - Network Advantage - commutateur - C3 - Géré - 48 x 25 Gigabit SFP28 - Montable sur rack
    Avec la série 9500, Cisco propose un commutateur 40 Gbit/s à cœur fixe pour l'entreprise.
  • Cisco Systems Catalyst 9500 - Network Advantage - commutateur - C3 - Géré - 24 x 25 Gigabit SFP28 - Montable sur rack
    Avec la série 9500, Cisco propose un commutateur 40 Gbit/s à cœur fixe pour l'entreprise.
  • Cisco Systems - module emetteur-recepteur SFP28 - 10GbE, 25GbE
    Cisco - Module emetteur-recepteur SFP28 - 10 GigE, 25 Gigab it LAN - 25GBase-LR - pour P/N: N9K-X97160YC-EX, N9K-X97160YC-EX=, NCS-55A2-MOD-S=, NCS-55A2-MOD-SYS=

Le 21 septembre, Cisco Systems a surpris tout le monde en concluant une acquisition majeure : celle de la société de cybersécurité Splunk.

Cisco Systems a fait sensation en déboursant près de 28 milliards de dollars pour acquérir la société de cybersécurité Splunk. Cette opération audacieuse, la plus importante de l’histoire de Cisco, vise à étoffer son offre logicielle et à tirer parti des opportunités offertes par l’intelligence artificielle.

Cisco ajoute une corde à son arc avec l’acquisition de Splunk en cybersécurité

Face à des défis majeurs dans son activité principale, les équipements de réseau, Cisco a décidé de mettre les bouchées doubles. La chaîne d’approvisionnement perturbée et la demande en berne suite à la pandémie ont poussé Cisco à chercher de nouveaux horizons. L’acquisition de Splunk représente alors une stratégie bien calculée pour diversifier ses activités.

Chuck Robbins, PDG de Cisco, explique que cette alliance permettra d’unir leurs forces respectives dans les domaines essentiels de la sécurité et de l’observabilité des données. Des domaines d’autant plus importants que les menaces en cybersécurité ne cessent de croître.

La fusion de Cisco et Splunk, une aubaine pour la cybersécurité

Le savoir-faire de Splunk en matière d’observabilité des données, crucial pour la cybersécurité, s’associe parfaitement aux activités de Cisco. Les deux géants ont même flirté ensemble par le passé, mais les discussions n’avaient pas abouti. Cette fois-ci, Cisco a mis le paquet en proposant 157 dollars par action de Splunk, soit une prime alléchante de 31% par rapport à son dernier cours de clôture.

Malheureusement, cette annonce a provoqué des réactions contrastées sur les marchés. Les actions de Splunk ont grimpé de plus de 21%, tandis que celles de Cisco ont légèrement baissé. Les incertitudes réglementaires autour de cette alliance pourraient expliquer cette réaction mitigée.

Une alliance audacieuse malgré les potentiels obstacles et des perspectives prometteuses

Cisco ne semble pas effrayé par les obstacles réglementaires, y compris les questions antitrust. Robbins affirme qu’il n’y a pas lieu de s’en inquiéter car les domaines d’expertise de Cisco et Splunk se complètent bien, en particulier dans le secteur de la cybersécurité. D’ailleurs, les conseils d’administration des deux entreprises ont approuvé cette acquisition, qui devrait être bouclée d’ici la fin du troisième trimestre 2024.

Les projections financières sont également encourageantes. D’après les dirigeants de Cisco, cette acquisition pourrait générer environ 4 milliards de dollars de revenus annuels récurrents. Et si jamais les choses devaient mal tourner, Cisco devrait verser des frais d’annulation de 1,48 milliard de dollars à Splunk. Cela prouve que Cisco est bien déterminé à mener à bien cette opération.

Des poids lourds tels que Tidal Partners, Simpson Thacher & Bartlett pour Cisco, et Qatalyst Partners, Morgan Stanley pour Splunk ont été sollicités pour conseiller ces entreprises dans cette acquisition. Cisco ne fait pas dans la dentelle et prend cette opération très au sérieux, notamment pour renforcer sa présence dans le secteur de la cybersécurité. Avec cette acquisition, Cisco ne se contente pas d’ajouter une simple ligne à son CV, mais s’engage dans une mutation majeure qui pourrait bien redessiner les contours de son rôle dans l’industrie technologique.

Christophe lesaint